La variété des intervenant·e·s (enseignant·e·s, chercheur·euse·s, artistes, responsables éducatifs…) permettra une contextualisation et une exploration exhaustive des opportunités et des défis. Dans l’optique de favoriser la création de programmes éducatifs plus riches et plus inclusifs, cette rencontre mettra en lumière l’importance de ces collaborations reflétant la diversité culturelles des élèves et étudiants.
Organisme mettant en avant les aspects positifs du rap à travers des événements cypher, des tournois et un travail de proximité en milieu scolaire. Leur objectif est de fournir au rappeur.euse.s un environnement sûr et stimulant où leur voix et leur art peuvent se développer. SFC vise à consolider l’art du freestyle en tant qu’esthétique authentique pour la communauté artistique au sens large, et à transmettre cette riche tradition à la prochaine génération.
Cordinateur de La Cité des Minots, dispositif national d’éducation artistique et culturelle dans les écoles élémentaires. Rédacteur des contenus pédagogiques en lien avec le projet et l’artiste associé. Artiste et rappeur depuis 15 ans au côté de Wilko dans Wilko & NDY, et animateur d’ateliers d’écriture et de création de chansons (collège, Lycée, MJC, centre pénitentier, IME)
Brennan Collins est directeur associé du programme Writing Across the Curriculum et du Center for Instructional Effectiveness à la Georgia State University. La nature interdisciplinaire et l’accent mis sur la technologie de ces programmes lui permettent de travailler avec une faculté diversifiée pour explorer des pédagogies inventives. Il s’intéresse particulièrement à l’utilisation des cartes dans et en dehors de la salle de classe pour développer la pensée critique des étudiants. Il donne des cours sur les romans graphiques et les littératures afro-américaine et multiethnique des États-Unis.
Jean-Christophe Sevin est maitre de conférences en sciences de l’information et de la communication, chercheur au Centre Norbert Elias – CNE (EHESS/CNRS/AMU/Avignon Université). Les rapports entre culture et territoire, d’une part, les appropriations matérielles et discursives des média-cultures musicales, d’autre part, sont deux thématiques transversales de ses recherches menées à partir de terrains variés. Après avoir notamment enquêté sur la musique techno et les raves, il travaille actuellement sur les scènes reggae en France, ainsi que sur le mouvement sound system dans le cadre du projet de recherche international Sonic Street Technologies.
Modéré par Ouided Riahi – Enseignante certifiée d’anglais juridique à l’Université de Droit et Science Politique Aix-Marseille.
Avec le soutien de la Georgia State University, dans le cadre de City / Cité Atlanta x Marseille.
Réalisée par Brennan Collins, Conseiller pédagogique, Directeur associé du Centre pour l’excellence dans l’enseignement et l’apprentissage à l’Université d’État de Géorgie pour la pédagogie numérique.
Quel est l’impact des villes et des espaces urbains sur l’art ? La réponse à cette question est… Le hip-hop. Existant et se développant à l’intersection de l’art et de l’espace urbain, ce genre musical a profondément marqué les années 90 et 2000. Le projet Rap Map d’ATLMaps explore la manière dont l’agglomération d’Atlanta a influencé non seulement les artistes qui y ont élu domicile, mais aussi tout un genre musical, en spatialisant cet impact.
The Rap Map visualise l’influence de l’agglomération d’Atlanta sur le hip-hop et l’influence du hip-hop sur la région au cours des trois dernières décennies. La Rap Map met en évidence le décalage entre le rythme rapide du développement de la ville et son impact négligeable sur la façon dont la musique hip-hop s’inscrit dans la géographie de la ville. C’est comme si la renaissance économique d’Atlanta avait ignoré des parties entières de la ville et que c’est là que le hip-hop est né. Les objectifs du projet sont de montrer l’importance de la musique comme source d’une histoire auditive des villes et d’explorer la relation symbiotique entre l’art et l’espace.
Dans le cadre de City / Cité Atlanta x Marseille, un programme imaginé en partenariat par la Villa Albertine/Ambassade de France aux Etats-Unis et la Friche la Belle de mai, l’A.M.I et le Bureau des guides pour la partie française, City of Atlanta, Atlanta Design Festival et la Georgia Tech du côté américaine. En partenariat avec l’Espace Julien.